Léo FILLOUX

Léo, comment accepter ce départ ? Il y a quelques jours, lors du feu d'artifice de St Junien où je m'étais rendue, je t'ai cherché dans la foule. J'ignorais tout de ta récidive et de ton état de santé et nous deux, ça a toujours été des rencontres impromptues, des sourires, des "oh salut ! comment tu vas ?" Alors pourquoi pas ce soir là hein ? Je ne savais pas...
Dans ton regard et ton sourire, c'est ta maman que je retrouvais et ça me faisait chaud au coeur. Valérie, que je n'ai jamais oubliée.
J'aimerais croire que vous vous êtes retrouvés, heureux, sereins, enlacés. Oui, je vais croire ça.
Alors voici un poème de William Blake, qu'il t'accompagne, toi et les tiens.
Tchao Léo.

Je suis debout au bord de la plage.
Un voilier passe dans la brise du matin,
et part vers l’océan.
Il est la beauté, il est la vie.
Je le regarde jusqu’à ce qu’il disparaisse à l’horizon.
Quelqu’un à mon côté dit : « il est parti !»

Parti vers où ?
Parti de mon regard, c’est tout !
Son mât est toujours aussi haut,
sa coque a toujours la force de porter
sa charge humaine.
Sa disparition totale de ma vue est en moi,
pas en lui.

Et juste au moment où quelqu’un prés de moi
dit : «il est parti !»
il en est d’autres qui le voyant poindre à l’horizon
et venir vers eux s’exclament avec joie :
«Le voilà !»

C’est ça la mort !
Il n’y a pas de morts.
Il y a des vivants sur les deux rives.

Jean et arlette je nai pas de mots pour comprendre votre peine sincère condoléances Martine la boulangers de chez bellayer

Toutes mes pensées à son papa et à toute sa famille pour cette épreuve douloureuse.
Sincères condoléances..